On a déjà abordé la nécessité de ne jamais penser un contenu de manière isolée mais de toujours l’inscrire au sein d’un écosystème stratégique. Une étape qui permet de bien qualifier son objectif en termes d’angle, de tonalité et de maillage. La production en elle-même peut alors débuter en gardant à l’esprit quelques critères « green » pour limiter son empreinte carbone et la défiance que certains contenus trop légers engendrent. Quelques tips…
1. Un contenu durable
La durabilité du contenu repose sur deux attributs. Tout d’abord, pour durer, il doit être de qualité, apporter du fond et de la matière à ses audiences. Ensuite, il doit pouvoir vivre plusieurs vies. Se réinventer dans le temps sur différents canaux (sites, réseaux sociaux, campagnes, etc.) et dans d’autres contextes de manière à pouvoir être recyclé encore et encore sans date de péremption. Un challenge !
Un exemple
Certains médias (comme le New York Times qui est au passage une vraie source d’inspiration green) sont passés maitres dans le recyclage d’interviews d’experts pour analyser l’évolution d’une tendance sur un sujet donné.
Une astuce
Pour une page dédiée à un évènement récurrent, mieux vaut créer une URL générique plutôt que de la dater. Ainsi chaque année vous pourrez recycler la page en la mettant à jour sans générer d’URL supplémentaire.
2. Un contenu éclairant
S’il est aligné sur vos valeurs et sur les piliers de votre Marque, le contenu est votre meilleur atout pour relier la parole et les actes. Donner du relief à l’arrière-plan culturel de votre marque. Notamment la RSE.
Une astuce
Allez sur Instagram ou Google Images pour voir ce qui se dit sur vous. Les consommateurs, les influenceurs et les passionnés publient sur la base de ce que vous donnez à voir. Ce condensé pourra vous inspirer ou vous aider à rectifier le tir si besoin.
3. Un contenu qualitatif
« Produire moins de contenus mais de meilleur qualité. » C’est l’un des principaux mantras du contenu green. L’idée est davantage miser sur la qualité que sur la quantité d’information délivrée. Il faut donc trier et recycler les contenus existants puis rationnaliser la production.
4. Un contenu à valeur ajoutée
Pour s’inscrire dans une démarche responsable, le fond doit primer sur la forme. Le sens sur le KPI. Se mettre dans une logique de nourrir plutôt que de distraire. De faire adhérer encore plus que d’engager.
Une astuce
Analysez votre patrimoine éditorial existant (print, web, rs, etc.) pour isoler les contenus qui ont suscité de l’adhésion. Ensuite, vous pouvez les recycler dans une logique de réécriture et reformatage.
5. Un contenu singulier
Expert, esthétique, pédagogique, émouvant, décalé… Le contenu n’est pas qu’un message ! Il peut aussi générer aussi une ambiance. Par exemple, un bien-être enchanteur avec des visuels structurants qui créent une atmosphère ou un un jeu de lumière. Au-delà du message, on propose alors une expérience narrative qui ne peut pas laisser indifférent.
Besoin de rédiger des contenus green ?
6. Un contenu compréhensible
Le contenu écolo ne doit être ni trop simple, ni trop complexe. Il doit être stimulant mais appréhendable. Un équilibre plus facile à trouver quand on connait bien son cœur de cible et les requêtes les plus tapées sur les moteurs. Une idée : faire un moodboard des intentions de recherche liées à votre sujet avant de lancer la rédaction.
7. Un contenu utile
Jamais les sites de tips, conseils, contenus malins ou do it yourself n’ont été si présents. L’utilité est au coeur de l’enjeu écologique. Informer oui mais surtout générer des clés de mise en œuvre opérationnelle et concrète une fois la lecture terminée.
8. Un contenu engageant
Un contenu qui suscite davantage l’adhésion que l’engagement.
Donner de la hauteur de vue, conférer de la légitimité dans la durée, conférer de la légitimité.
9. Un contenu bas carbone
Les vidéos et images sont plus lourdes que le texte simple. Pour réduire l’empreinte carbone des contenus web, il faut donc utiliser ces médias à bon escient. Et comme il est difficile, voire impossible, de se passer aujourd’hui de vidéo, il faut chercher à réduire le poids au maximum. C’est possible en adoptant quelques bons gestes conseillés par le Shift Project.
Le chiffre
Le rapport du Shift Project « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne » publié mi-2019 indique que le visionnage des vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 millions de tonnes de CO² soit autant de gaz à effet de serre que l’Espagne (pas loin de 1 % des émissions mondiales).
L’info
Le chemin parcouru par la vidéo est très énergivore. Tout d’abord stockée dans des data centers qu’il faut refroidir (freecooling), la vidéo est ensuite acheminée jusqu’à nos écrans par des réseaux et des serveurs qui consomment beaucoup beaucoup d’électricité et donc de CO².
10. Un contenu SEO friendly
Le contenu green doit répondre à des intentions de recherche bien identifiées en amont pour limiter les requêtes déceptives. Retrouvez tous nos conseils pour optimiser le contenu web et faire qu’il soit SEO & sustainable friendly.
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- Produire des contenus durables à forte valeur ajoutée
- Diffuser vos contenus au bon endroit et sans « gaspiller »
Bonne lecture !