Bonnes pratiques

Vous aussi, luttez contre la pollution numérique !

Pollution numérique : comment agir ?

Depuis quelques années, le COVID ayant joué une rôle d’accélérateur, nous vivons une extraordinaire croissance des usages numériques… Et de l’empreinte environnementale qui va avec. Le télétravail, la digitalisation des entreprises et des administrations, l’usage de la vidéo, métavers, nft sont source de pollution numérique. Le point sur cette pollution et surtout comment la contrer avec des gestes du quotidien !

Sommaire

La pollution digitale : mythe ou réalité ?

En règle générale, lorsqu’on parle de l’impact d’internet sur l’environnement, les gens nous regardent avec de grands yeux. Encore aujourd’hui, nous avons trop tendance à penser qu’internet est propre puisqu’il est immatériel. Cependant, il y a de plus en plus de chiffres qui prouvent que le web a un impact environnemental très réel.

Le saviez-vous ? Si internet était un pays, ce serait le 3e pollueur mondial et le 6e plus gros consommateur d’énergies primaires et d’eau d’après l’ADEME.

Ecogestes pour lutter contre la pollution numérique

Pour réduire la pollution digitale, quelques gestes simples peuvent faire la différence. Surtout en ce moment, où le télétravail est en plein boum. Voici certaines actions faciles à mettre en place pour limiter l’impact écologique de votre activité sur le web :

Les bons réflexes

  • Débrancher ses appareils. Même chargés à 100 % les smartphones, tablettes, ordinateurs portables continuent de consommer de l’électricité s’ils restent branchés à la prise.
  • Eteindre ses appareils. Cela semble évident mais beaucoup de personnes, notamment dans un contexte professionnel, n’ont pas le réflexe d’éteindre leur ordinateur lorsqu’ils quittent le bureau.
  • Modifier la mise en veille. Votre ordinateur n’a pas besoin de rester allumé pendant que vous êtes partis vous préparer un café/thé. Nous vous conseillons de programmer la mise en veille automatique au bout de seulement quelques minutes d’inactivité.
  • Réduire la luminosité de ses écrans. Plus l’intensité lumineuse est élevée, plus votre appareil consommera d’énergie. Donc pour faire des économies, il vous suffit de baisser au maximum la luminosité en fonction des conditions d’éclairage (mode nuit le soir par exemple).

5 bonnes pratiques mails

  • Alléger sa signature. On a souvent l’habitude d’insérer un logo, voire une photo dans notre signature de mail (professionnel notamment). Pour réduire l’empreinte carbone de vos mails, il vaut mieux ne garder que du texte qui est moins consommateur qu’une image.
  • Préférer les outils de transfert de document. Un mail avec pièce jointe consomme plus qu’un mail uniquement composé de texte et de liens hypertextes. Il est donc plus écologique d’utiliser un outil comme Wetransfer qui transfert les fichiers avant de les supprimer, quelques jours après l’envoi.
  • Nettoyez régulièrement sa boîte mail. On n’a pas forcément le réflexe de supprimer définitivement les messages qui ne vous servent plus à rien. Alors que c’est de l’énergie facilement économisée.
  • Évitez les messages avec de nombreux destinataires. Un envoi à un destinataire correspond bien à un mail, par contre un envoi à plusieurs adresses multiple le nombre de mails par le nombre de destinataires.
  • Se désinscrire des newsletters non lues. Ces messages « polluent » votre boîte mail mais polluent aussi, plus globalement, l’environnement.

5 conseils pour une navigation web raisonnée

  • Enregistrer ses « Favoris ». Pour faciliter leur accès et éviter de naviguer sans fin sur le web, vous pouvez enregistrer les sites web que vous consultez régulièrement dans vos favoris. Ainsi ils seront accessibles en un clic.
  • Fermer les onglets inactifs ou les mettre en veille. On a tendance à laisser ouvert des onglets, parfois pendant plusieurs heures, sans les consulter. Il vaut mieux les fermer ou, au moins les mettre en veille, avec des extensions comme The Great Suspender pour Google Chrome.
  • Bloquer les pop-ups. Souvent indésirables, ces fenêtres qui s’ouvrent intempestivement consomment de l’énergie. Certaines sont utiles, mais vous pouvez facilement les autoriser au cas par cas.
  • Réduire la qualité des vidéos. Une vidéo HD est peut-être plus agréable, mais elle est aussi plus lourde et plus néfaste pour l’environnement. 
  • Utiliser des moteurs de recherche engagés. Ecosia reverse 80 % de ses bénéfices à des programmes de reforestation, Lilo et Ecogine donnent une partie de leurs recettes à des associations environnementales.

Prêt à faire le grand saut ?

Rédacteur web, expert éditorial, consultant SEO, nous pouvons vous aider ! Alors n’hésitez pas à nous contacter.

Aller encore plus loin avec un site « éco-conçu »

Face à l’urgence climatique et à la pollution numérique chacun doit prendre conscience qu’il faut réduire notre impact sur l’environnement, et pourquoi pas, opter pour un site sustainable. C’est l’une des tendances du digital : le site « éco-conçu », autrement dit sobre en énergie ou bas carbone. Une démarche engageante dont nous vous donnons les clés : concevoir un site web plus sobre en énergie et optimiser le contenu web pour qu’il soit SEO et sustainable friendly.


Comment responsabiliser votre stratégie de contenu ? Découvrez les 3 étapes pour créer des contenus sustainable et gagnants sur toute la ligne :

  1. Cadrer votre stratégie de contenu sustainable
  2. Produire des contenus durables à forte valeur ajoutée
  3. Diffuser vos contenus au bon endroit et sans « gaspiller »

Bonne lecture !


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