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Ecolabels : valoriser l’impact positif de votre stratégie de communication

Ecolabels : valoriser l’impact positif de votre stratégie de communication

Impression raisonnée, éco-conception web, achat responsable… Véritables gages de qualité et d’éco-responsabilité, les écolabels permettent aux Marques de valoriser leurs démarches environnementales et RSE auprès de leurs clients. Ces labels « verts » sont aussi une aide précieuse pour identifier les produits vertueux ainsi que les fournisseurs et prestataires engagés. Mais ce n’est pas simple de s’y retrouver… Il existe de très nombreux écolabels. Alors, on vous propose un guide pour y voir clair et, pourquoi pas, vous lancer dans une démarche pour « communiquer mieux ».

Sommaire

Qu’est-ce qu’un écolabel ?

Un écolabel est un label écologique attribué à un produit, un service ou un organisme. Signe distinctif de performance, il garantit à la fois la qualité écologique et la qualité d’usage d’un produit, la justesse d’un service ou la pertinence de la démarche d’un organisme. Il s’appuie sur des exigences techniques spécifiques, comme la facilité de réparation par exemple.

Deux principaux types d’écolabels

Les écolabels peuvent être « officiels » ou « indépendants ». Une synthèse pour ne pas les confondre :

Les écolabels type 1, dits « officiels », sont des labels environnementaux qui répondent à la norme ISO 14024. Ils peuvent être soit publics, soit privés reconnus par les pouvoirs publics. Ils sont délivrés par un organisme certificateur indépendant (AFNOR Certification sur notre territoire).

Pour être de reconnu de type 1, les écolabels doivent répondre à de nombreuses exigences : prendre en compte des critères précis pour la limitation des impacts environnementaux, définir ces critères en concertation avec tous les acteurs de secteur, soumettre ces critères à une révision régulière, etc.

Les écolabels type 2 ou « indépendants » sont octroyés par des groupes d’intérêt qui peuvent être des associations d’entreprises, de professionnels ou d’intérêt écologique. Il convient de les distinguer du type 1.

Les écolabels type 2 n’ont pas de caractère officiel puisque ce sont des déclarations environnementales non certifiées par une tierce partie indépendante. La définition des critères écologiques et leur attribution relèvent de la responsabilité des groupes qui les conçoivent.

À noter : un label pouvant être attribué par un organisme public ou privé, il convient de porter une attention particulière à la fiabilité de cet organisme et des critères auxquels sont soumis les certifiés. Si certains labels respectent les normes en vigueur et participent à réduire l’impact sur l’environnement, d’autres n’ont qu’un aspect commercial. Attention au « greenwashing ».

Deux écolabels officiels en France

En France, seuls deux écolabels sont considérés comme officiels, l’Ecolabel Européen et les certifications NF Environnement.

L’Ecolabel Européen

Créé en 1992, par la Commission Européenne, l’Ecolabel Européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l’Union Européenne. En France, il est délivré par AFNOR Certification.

Il vise au développement et à la valorisation de produits, biens et services plus respectueux de l’environnement et de la santé. Il est basé sur une approche globale qui prend en considération tout le cycle de vie du produit : fabrication (dont le choix des matières premières), distribution, consommation et recyclage/élimination. Chaque type de produit doit donc répondre à un cahier des charges précis.

Les certifications NF Environnement

Créée en 1991, NF Environnement est l’écolabel français. Il est, lui aussi, délivré par AFNOR Certification. Il est attribué aux produits, ou services, qui répondent aux exigences de qualité d’usage et de qualité environnementale définies dans son référentiel, basé sur une norme.

Cet écolabel peut prendre la forme de plusieurs certifications en fonction du produit ou service, comme la certification NF Environnement – Instruments d’écriture (NF400) ou NF Environnement – Cartouches d’impression laser (NF335).

Ecolabels pour les entreprises engagées dans une démarche « green »

Les produits et les services peuvent être labellisés mais pas seulement. Les entreprises aussi peuvent s’engager dans une démarche certifiante. Plusieurs labels et certifications existent pour valoriser vos actions.

Les certifications les plus courantes

La certification ISO 14001

Elle s’appuie sur les exigences de la norme ISO 14001 qui « propose un cadre que les entreprises ou organisations peuvent appliquer pour mettre en place un système efficace de management environnemental ». La démarche de certification fait partie intégrante de la stratégie de RSE. Elle permet à une entreprise d’attester son engagement en faveur de l’environnement.

La certification ISO 50001

A destination de toutes les organisations dans tous les secteurs, elle se base sur la norme ISO 50001 « visant à réduire la consommation d’énergie par la mise en œuvre d’un système de management de l’énergie (SMÉ) ». Comme toutes les autres normes internationales, c’est un outil de pilotage stratégique, une réelle démarche. Cette certification atteste de la mise en place d’une gouvernance pour amélioration la performance énergétique de l’organisation.

Le Label B Corp

Moins connu que les deux certifications précédentes, ce label est intéressant car il porte sur l’impact environnemental mais aussi sur les relations avec les parties prenantes et sur les pratiques de gouvernance. Il est plus global et évalue les actions menées pour les organisations pour « une économie plus inclusive, régénératrice et contributive ». Les acteurs labellisés B Corp mettent les enjeux sociales, sociétale et écologiques au cœur de leur raison d’être.

Ecolabels pour un numérique plus responsable

La communication des Marques est de plus en plus tournée vers le digital. Cependant, en 2019, le numérique était responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Sans oublier que la forte augmentation des usages, année après année, risque d’engendrer le doublement de cette empreinte carbone d’ici 2025 (ADEME).

L’impact du numérique n’est dons plus à prendre à la légère. Il faut agir et s’engager vers un « web plus durable ».

Le Label Numérique Responsable

Le référentiel du label NR  a été construit par l’Institut du Numérique Responsable en partenariat avec le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, l’ADEME et WWF. Il fixe les grands principes du numérique responsable pour toutes les organisations (entreprises, associations, administrations, collectivités…), quels que soient leur taille et secteur d’activité.

« Le numérique responsable est une démarche d’amélioration continue qui vise à réduire l’empreinte écologique, économique et sociale des technologies de l’information et de la communication (TIC) ». Le label atteste donc la conformité au référentiel et l’engagement des organisations dans la réduction de l’impact de leurs activités digitales.

S’engager dans une démarche « step by step »

Le Label Numérique Responsable englobe une grande partie de l’éco-conception web et numérique. Si vous ne souhaitez pas vous lancer tout de suite dans une stratégie de transformation globale, vous pouvez avancer petits pas par petits pas. Il existe des écolabels dédiés qui peuvent vous guider dans votre démarche :

Hébergement plus écologique = Label Green Web Foundation

Il certifie que votre hébergement web utilise des énergies « vertes ».

Développements et encodage optimisés = Green Code Label

Il atteste que vous avez développé votre service numérique avec une approche durable et responsable.

Investir dans du matériel informatique durable

Si vous vous lancez dans une démarche de « web durable », il est incontournable de s’orienter vers du matériel informatique écologique et performant. En plus de l’Ecolabel Européen sur les ordinateurs portables et fixes, il existe d’autres labels écologiques pour le matériel informatique.

Blue Angel

Créée en 1978 en Allemagne, Blue Angel (Blauer Engel) est la plus vieille certification environnementale dans le monde. Elle s’appuie sur des critères de recyclabilité, de réduction des pollutions et de consommation énergétique. Pour le matériel informatique, elle s’applique aux ordinateurs, téléphones mobiles, imprimantes et cartouches.

TCO

Créée en 1990 en Suède, l’association TCO développe la certification éponyme « TCO certified » répondant aux critères de la norme ISO 14024 (écolabel type 1). Elle s’appuie sur des critères d’ergonomie, d’émissions électromagnétiques, de consommation énergétique, de volume sonore, de recyclabilité des matériels, etc.

Elle s’applique aux ordinateurs, écrans, imprimantes, serveurs et téléphones mobiles.

EPEAT

Créée en 1992 aux USA, cette mention privée délivrée par l’association « Green Electronic Council » n’est pas soumise à certification. C’est un label de type 2 qui présente des critères environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des produits : ordinateurs, écrans, tablettes, téléphones mobiles, imprimantes et serveurs.

Energy Star

Créé en 1992 aux USA, Energy Star est un programme qui fait l’objet d’un accord entre le gouvernement des Etats-Unis et l’Union Européenne. Il peut être assimilé à un écolabel de type 1.

Très largement utilisé dans le monde, il  vise uniquement l’efficacité énergétique des matériels informatiques en phase d’usage et non de fabrication. Il indique si le PC, l’écran ou l’imprimante intègrent des mécanismes qui réduisent leur consommation d’énergie.

À noter : ce label n’a pas de valeur ajoutée pour les matériels bénéficiant de l’écolabel Blue Angel, TCO ou EPEAT. Cependant, il demeure pertinent pour ceux n’ayant pas d’autre labellisation.

80 PLUS

Lancée en 2004 par Ecos Consulting, ce programme vise à augmenter l’efficacité énergétique des alimentations électriques des matériels informatiques. Le label est attribué aux alimentations ayant un rendement électrique supérieur à 80 %.

En clair, cela certifie qu’au moins 80 % de l’énergie reçue par l’alimentation électrique a bien été transmise à l’ordinateur ou autres machines.

Nordic Swan

Créé en 1989 par la Norvège et la Suède, cet écolabel nordique de type 1 est délivré pour une durée de 3 ans. Il encourage une conception durable des produits. Il n’est pas encore très répandu pour les équipements IT puisqu’il ne concerne pour le moment que les cartouches d’imprimante.

Ecolabels pour une impression plus écologique

Journaux, magazines, prospectus, mais aussi tissus, emballages… Les produits issus de l’industrie de l’imprimerie sont nombreux et ont un impact environnemental qui ne peut être négligé. En Europe, la quantité d’encres et solvants utilisés pour l’impression tourne autour du million de tonnes par an. Ce qui représente, chaque année, pas moins de 2 kg d’encres et solvants par habitant à l’échelle de la population européenne selon l’EuPIA.

Il est donc essentiel aujourd’hui de se lancer dans une démarche d’impression écologique. En plus de la certification NF Environnement sur les cartouches d’impression laser (NF335), il existe plusieurs autres labels « verts ».

Imprim’Vert

Mis en place par la chambre des métiers et de l’artisanat depuis 1998, Imprim’Vert est un label de référence pour l’imprimerie écologique. Une charte est signée par les entreprises et des audits annuels permettent de vérifier le respect des engagements pris par les imprimeurs ayant obtenu cette certification.

Label FSC

Du côté du papier, le Forest Stewardship Council (organisation internationale indépendante à but non lucratif) encourage une exploitation des ressources forestières mondiales basée sur le respect de l’environnement ainsi que des critères sociaux et économiques. Le label forestier FSC, reconnu par les pouvoirs publics, permet donc de garantir la provenance du bois utilisé pour la fabrication du papier.

Label PEFC

Comme pour le précédent label, le Program for the Endorsement of Forest Certification certifie la gestion durable des forêts selon des critères environnementaux, sociaux et économiques. La seul différence finalement avec la certification FSC est le niveau de qualité certifié. Le FSC impose un niveau de qualité initial à la forêt, tandis que le PEFC demande plutôt un engagement d’amélioration continue de la part des exploitants forestiers.

Prêts à vous engager dans une communication plus « verte » ?

Maintenant que vous avez une idée précise de tous les écolabels existants, vous pouvez vous lancer dans une démarche de numérique responsable et définir une stratégie d’impression plus raisonnée. Nous vous aidons à passer le pas avec des contenus plus éco-responsables.

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