Afin de réduire l’impact écologique de votre site web, il faut optimiser la lisibilité de vos contenus. En clair, fluidifier au maximum la navigation pour aboutir vos parcours plus rapidement. Cela permet par ailleurs d’améliorer l’expérience utilisateur, de générer des leads qualifiés et de convertir plus vite. Voici quelques conseils pour réduire le temps passé sur votre site, tout en le rendant plus qualitatif.
Sommaire
- Se mettre dans la peau des utilisateurs
- Simplifier votre arborescence
- Limiter le nombre de pages de vos tunnels
- Optimiser vos templates
- Prévoir des intitulés précis sur les boutons de navigation, CTA et liens hypertextes
Se mettre dans la peau des utilisateurs
Sur votre site, l’internaute doit bien comprendre où vous souhaitez l’emmener, pour ne pas y aller pour rien. Aussi, partez des besoins de vos audiences (ou persona) : quelles informations viennent-elles chercher ? Comment les aider à la trouver facilement et rapidement ? Et vous, que souhaitez-vous qu’elles fassent ? Adoptez une démarche empathique pour lister des exemples de parcours utilisateurs qui vous aideront à structurer votre site web ainsi que vos contenus.
Simplifier votre arborescence
Afin de faciliter la navigation sur votre site et d’accompagner vos visiteurs jusqu’à la destination souhaitée, il est essentiel de leur proposer un menu clair et de rationaliser le nombre de pages. Quelques bonnes pratiques pour construire l’architecture de votre site web sobre :
- Partez toujours de vos parcours utilisateurs (voir ci-dessus) et croisez-les avec des requêtes à potentiel pour un contenu SEO gagnant.
- Faites un inventaire de vos contenus, ne gardez que ceux qui servent vos objectifs et procédez à des regroupements pour bâtir votre arborescence.
- Sur la page d’accueil, choisissez le format de menu adapté à vos cibles et à vos parcours utilisateurs : horizontal ou vertical, entrées par profil…
- Pensez à réduire le nombre de clics : l’internaute ne doit pas faire plus de 3 clics pour trouver l’information recherchée. Ne prévoyez pas plus de 7 catégories principales et 2 niveaux de profondeur. En plus, Google aime les contenus directement accessibles depuis les pages d’accueil.
Pratique : pour bien visualiser votre arborescence, utilisez des post-it (1 par page) et construisez une pyramide avec : page d’accueil, pages catégories, pages sous-catégories…
CONSEIL D’AMI
Limiter le nombre de pages de vos tunnels
Là encore, évitez le « gras numérique ». Produisez moins de contenus, mais mieux. Prévoyez 1 page pour générer des leads, 1 pour promouvoir un produit, 1 pour vendre, etc. Et, à chaque étape d’un tunnel, posez-vous la question suivante : est-ce que cette étape est pertinente et utile pour mes cibles et pour moi ? Si non, supprimez-la !
Optimiser vos templates
L’objectif est de faciliter la lecture par les internautes, mais aussi par les robots Google. Commencez par éliminer tous les éléments superflus qui nuisent à la fluidité de la navigation : images lourdes (120 KB maximum pour une grande image), animations de type Javascript… Misez plutôt sur la sobriété (ce qui ne veut pas dire ennuyeux !). Clarifiez également la lecture de la page en hiérarchisant l’information : créez plusieurs niveaux de titres, des paragraphes, des encarts, des listes à puces, des call to action (CTA)… Vos gabarits éditoriaux doivent toujours être pensés selon la logique de consultation du visiteur.
À garder en tête !
Le fil d’ariane est un élément incontournable pour simplifier les parcours et améliorer l’expérience utilisateur : il permet à votre audience de se repérer au sein de votre site web et d’accéder plus vite à l’information qui l’intéresse.
Prévoir des intitulés précis sur les boutons de navigation, CTA et liens hypertextes
Pour encourager le clic, évitez le jargon, restez le plus clair, concis et incitatif possible. N’oubliez pas également d’insérer des requêtes SEO pertinentes dans vos accroches et ancres de liens pour optimiser le référencement naturel. Enfin, en ce qui concerne les CTA, insérez un verbe d’action à l’impératif, à l’infinitif ou à la première personne, selon votre ligne éditoriale et votre « relation » avec l’internaute. L’objectif est de donner envie de découvrir ce qui se cache derrière le bouton. Si vous-même, vous avez envie de cliquer, c’est réussi !
L’UX designer et l’UX writer, deux experts au service de l’expérience utilisateur
L’un comme l’autre, ils peuvent vous aider à rendre la navigation sur votre site plus fluide, plus intuitive, et donc à réduire son empreinte écologique. L’UX designer examine les pics émotionnels de l’utilisateur au niveau de l’interface, et l’UX designer, au niveau des textes. Leur mission : rassurez et lever les éventuelles irritations ou stress pour faciliter l’action.
Comment responsabiliser votre stratégie de contenu ? Découvrez les 3 étapes pour créer des contenus sustainable et gagnants sur toute la ligne :
- Cadrer votre stratégie de contenu sustainable
- Produire des contenus durables à forte valeur ajoutée
- Diffuser vos contenus au bon endroit et sans « gaspiller »
Bonne lecture !