Bonnes pratiques

SEO & écologie web : ça matche ?

SEO & écologie web : ça matche ?

Comment réduire l’empreinte carbone de mon contenu ? Tout en restant visible sur Google (qui aime les grands volumes de pages) ? Et sans dégrader l’expérience utilisateur ? Il existe des clés précises pour amorcer votre transformation vers un site web plus sobre en énergie, une écologie des contenus. Au rendez-vous ? Une forte priorisation autour de requêtes pertinentes, de la simplicité dans les parcours, plus de texte et moins de rich. Quelques conseils délivrés par une équipe qui s’est beaucoup posé de questions lors d’une refonte sustainable…

Sommaire

1. Améliorer la trouvabilité de vos contenus

Pour que vos cibles accèdent rapidement aux bons contenus, trouvent les bonnes réponses et aboutissent leurs parcours (conversion), vous devez :

Travailler les requêtes utiles

Dès que l’on construit un site, il faut définir la liste de mots-clés sur laquelle on souhaite se positionner et que l’on va suivre tous les mois pour analyser la performance de nos contenus web. Et bien, dans le cadre d’un projet de site « sustainable », c’est encore plus important !

On ne peut pas être présent sur tous les mots-clés. Il faut accepter d’être présents sur moins de requêtes, mais des requêtes vraiment pertinentes. Il s’agit donc de réaliser un arbitrage fin entre les requêtes concurrentielles, qui demanderont beaucoup d’efforts éditoriaux (et donc un bilan carbone plus élevé) et les requêtes moins concurrentielles de longue traîne. En clair, il faut garder uniquement les requêtes qui répondent à un besoin fort et identifié de vos cibles.

Définir un sujet par page

Le contenu web doit répondre de manière précise et complète aux requêtes des internautes. Pour s’assurer que chaque page répond clairement à un besoin, il faut centrer la rédaction sur un sujet unique.

De cette manière, l’utilisateur n’a pas besoin de naviguer sans fin au sein du site pour trouver ce qu’il cherche, ce qui réduit grandement l’impact sur l’environnement.

Optimiser les métadonnées de page

Comme pour tous les contenus web, il est primordial de bien travailler les descriptions, balises ALT pour les images, balises de titre… Pour améliorer le référencement et, naturellement, diminuer l’impact environnemental.

2. Optimiser la lisibilité

Pour créer un site « bas carbone » performant, en plus d’améliorer la trouvabilité, vous devez faciliter un maximum la navigation au sein de votre site et la lecture de vos contenus par les internautes et les robots Google.

Simplifier l’arborescence et les parcours

L’utilisateur doit bien comprendre où nous souhaitons l’emmener, pour ne pas y aller pour rien. Comment ? Avec des menus clairs, des tunnels limités en nombre de pages, des intitulés précis sur les boutons, les CTA et les liens hypertextes.

Clarifier la lecture de la page

L’organisation du contenu dans la page est primordiale pour augmenter la lisibilité et faciliter la lecture de l’article. Puisque les images et les vidéos ont une place moins forte dans l’ écologie web, vous devez impérativement bien hiérarchiser l’information avec des sous-titres, des listes à puces, des citations, des éléments en gras ou soulignés, etc.

Attention à ne pas démultiplier les couleurs et le nombre de polices d’écriture car chaque code colorimétrique et chaque nouvelle typographie doivent être chargés, ce qui participe à la pollution numérique.

CONSEIL D’AMI

3. Réduire le poids du site et des pages

Toujours dans le but de créer un site internet sobre en énergie, vous allez devoir passer par une étape incontournable de gouvernance des contenus text et rich. Il va falloir faire des choix pour ne garder que l’essentiel.

Rationaliser le nombre de pages

Chaque publication sur un site ou sur les réseaux sociaux pollue, il est préférable de créer une stratégie de qualité et non de quantité. Il faut optimiser le volume des contenus stock et le nombre de publications flux.

En plus, créer du contenu qualitatif permet de se démarquer, d’avoir des messages plus travaillés et d’augmenter la pertinence de votre approche.

Limiter le nombre de médias

Les images, les vidéos alourdissent un site web. En limitant leur publication, vous allez diminuer la pollution numérique de votre site, mais surtout vous allez améliorer votre référencement naturel. Et oui, le fait d’optimiser vos visuels va alléger votre site et le rendre plus rapide sur desktop et mobile. Ce qui est apprécié des robots Google et valorisé dans le classement sur le moteur de recherche.

En pratique, il vaut mieux favoriser les liens vers les vidéos plutôt que de les intégrer aux pages et opter pour des images d’un poids inférieur à 200 ko.

Prêt à faire le grand saut ?

Nous sortons d’une refonte de site sustainable qui a mobilisé un expert éditorial, un expert SEO et un content manager autour de ces enjeux de sobriété. Un pas vers un site web plus respectueux de l’environnement avec un design plus sobre, une écologie de contenu, etc.

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